"On va voir si les questions des Français sont celles des journalistes"

Publié le par Rania Hoballah - metrofrance.com

TF1 entame ce soir une série de grands rendez-vous politiques qui mettra des électeurs face aux candidats. Chef d'orchestre : Patrick Poivre d'Arvor.






Vous allez animer un nouveau rendez-vous « J'ai une question à vous poser »? Un dialogue entre candidats et citoyens.

Pour nous c'est un des trois temps de la campagne sur TF1. Le premier c'est depuis un an, tous les candidats sont venus sur notre plateau, généralement au 20 heures. Le deuxième temps, qui se déroule en février, va être consacré aux Français qui pourront s'exprimer directement. Et enfin, le troisième temps, en mars, avril, chaque candidat sera reçu par nos journalistes juste après le journal.


C'est une période citoyenne alors.

Oui. On avait tenté l'expérience il y a deux ans avec le Président Chirac et ça avait intéressé les gens. Ca avait été un bon thermomètre. On avait senti les attentes du public. Là on le fait à une échelle encore plus scientifique puisqu'on a choisi cent Français sélectionnés par la SOFRES. Ils doivent être représentatifs de la société. Et à chaque émission le panel sera renouvelé.


Comment va se passer concrètement l'émission ?

Moi je vais lancer le débat avec une question et on abordera les grands thèmes de la présidentielle. On va écouter les Français, moi je n?interviendrai pas sur leurs questions.


Auront-ils une liberté totale d'expression ?

Absolument, et de la manière qu'ils le souhaitent. On va le préparer à d'éventuels problèmes techniques mais pour le reste ce sera en direct et arrivera ce qui devra arriver. Il y aura de tout, bien sûr mais je suis certains qu'il y aura des choses intéressantes.  


Qu'apporte de plus ce genre d'exercice en comparaison avec des débats avec des journalistes politiques ?
 

On va voir si les questions des Français sont les mêmes que celles des journalistes. Nous on a peut-être un peu trop tendance à poser les mêmes. On a des réflexes communs. Il y aura là un questionnement différent et peut-être même des préoccupations différentes. C'est un temps intéressant surtout en février où se cristallise la campagne.


Qui allez-vous recevoir ?

Ce soir, ce sera Nicolas Sarkozy, le 12, Jean-Marie Le Pen, le 19, Ségolène Royal et le 26, François Bayrou. Derrière, on aura aussi cinq ou six autres candidats en fonction de leur importance politique.


Robert Namias, le directeur de l'information, dit que nous sommes à un tournant générationnel dans cette élection. Qu'elle est particulièrement importante.

Oui, c'est vrai. Il y a trois des quatre grands candidats qui ont le même âge, 52, 53 ans. Il y a aussi un changement de méthode. Et si Jacques Chirac ne se représente pas, là on voit bien qu'on tourne une page puisque il y a déjà un tiers de siècle, il était déjà Premier ministre. Je pense que ça va être une élection plus médiatique que les précédentes.

Publié dans Divers

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