"Les jeunes ont réalisé que lélection présidentielle, c'était important"
Bruno Jeanbart, directeur des études de OpinionWay
Pourquoi cette campagne présidentielle mobilise-t-elle les jeunes ?
D’abord par la conjonction de deux personnalités “neuves”, Ségolène Royal comme Nicolas Sarkozy. Même s’ils font de la politique depuis longtemps, ils se présentent tous les deux pour la première fois. Ensuite, parce que le souvenir de 2002 reste très présent : les jeunes ont réalisé que l’élection présidentielle, c’était vraiment important. Enfin, l’irruption de Nicolas Hulot et de la problématique de l’environnement y a sans doute contribué. C’est un enjeu dont ils se sentent proches et qui les intéresse.
Comment se forgent-ils leurs opinions ?
C’est un enseignement du sondage : ils discutent énormément, avec leurs amis ou en famille ; ils s’informent aussi grâce à la télévision et à la presse quotidienne. Bref, les vecteurs “classiques” marchent. Quand on dit que l’Internet va faire l’élection, ou en tout cas l’influencer sérieusement, il faut relativiser : aujourd’hui, il n’y a qu’une minorité de jeunes qui ont déjà visité le blog d’un candidat ou participé à un forum de discussion.
La place des jeunes dans la société n’est pas leur principal sujet de préoccupation…
En effet, ils ne votent pas sur une problématique “jeunes”, mais sur les grands enjeux du pays, l’emploi, le pouvoir d’achat ou l’environnement.
D’abord par la conjonction de deux personnalités “neuves”, Ségolène Royal comme Nicolas Sarkozy. Même s’ils font de la politique depuis longtemps, ils se présentent tous les deux pour la première fois. Ensuite, parce que le souvenir de 2002 reste très présent : les jeunes ont réalisé que l’élection présidentielle, c’était vraiment important. Enfin, l’irruption de Nicolas Hulot et de la problématique de l’environnement y a sans doute contribué. C’est un enjeu dont ils se sentent proches et qui les intéresse.
Comment se forgent-ils leurs opinions ?
C’est un enseignement du sondage : ils discutent énormément, avec leurs amis ou en famille ; ils s’informent aussi grâce à la télévision et à la presse quotidienne. Bref, les vecteurs “classiques” marchent. Quand on dit que l’Internet va faire l’élection, ou en tout cas l’influencer sérieusement, il faut relativiser : aujourd’hui, il n’y a qu’une minorité de jeunes qui ont déjà visité le blog d’un candidat ou participé à un forum de discussion.
La place des jeunes dans la société n’est pas leur principal sujet de préoccupation…
En effet, ils ne votent pas sur une problématique “jeunes”, mais sur les grands enjeux du pays, l’emploi, le pouvoir d’achat ou l’environnement.