Journée Spécial VILLEPINTE

Publié le par Revue de presse en direct


Alexandre Sulzer - 20minutes.fr

Une mobilisation placée sous le sceau de la jeunesse. Lorsqu’il arrive par le RER B au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis) pour la très attendue restitution des débats participatifs de Ségolène Royal, le visiteur est assailli. Les militants du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) et ceux de Ségosphère, la branche «jeunes» de Désirs d’Avenirs, rivalisent d’autocollants et de tee-shirts pour attirer l’attention et recevoir le flot discipliné mais ininterrompu des milliers de membres et sympathisants socialistes.

MJS et Ségosphère

Côté parking, c’est le MJS également qui assure la réception de dizaines de bus venus de toute la France. La logistique est bien rodée : l’autocar s’arrête à un bout de la grande surface de béton pour charger du matériel de campagne qui servira en régions dans les semaines à venir. Il décharge ensuite des militants, levés pour la plupart à une heure très matinale.

Ce sont encore les jeunes qui assurent l’accueil à l’entrée du hall 5B où se déroule le premier grand meeting de la gauche. Les discrets Jeunes républicains de gauche, JRG, sont au centre des stands mais attirent moins de badauds. «C’est normal, c’est pas nous, la star du jour», explique l’un de ses membres. «Nous, on est là pour séparer les MJS des Ségosphère», ironise-t-il.

Contre les forces de la régression

Vers 10h, les premiers intervenants prennent la parole sur une tribune, au fond rouge maison, à côté de laquelle des portraits hauts en couleur de Français ont été posés. Les militants trop «mûrs» sont invités fermement par le service d’ordre à dégager le carré réservé aux Ségosphères. Lesquels font de l’ombre aux MJS, relégués quelques rangées derrière eux.

Après une rapide introduction par François Rebsamen, codirecteur de la campagne de Ségolène Royal, Razzye Hammadi, dirigeant du MJS, prend la parole et promet «d’aller au bout du combat contre les forces de la régression». Il est suivi par la plus jeune candidate aux prochaines législatives qui fait part de son «désir d’avenirs». Le ton est donné.





Alexandre Sulzer - 20minutes.fr

Alors que les organisateurs annoncent désormais 8.000 militants, François Hollande prend la parole
 pour s'en prendre à Sarkozy. «Au travailler plus de Nicolas Sarkozy, il faudra opposer le travailler tous de Ségolène Royal».

… Toute la journée, suivez le grand meeting socialiste sur 20.minutes.fr…

Pour Hollande, le président de l'UMP est «le bon candidat pour un mauvais bilan» alors que le premier secrétaire du parti voit en Ségolène «la candidate du changement. Elle l'incarne, le veut, le porte». Une candidate qui a dû affronter «une droite dure qui veut en finir avec le modèle social français».

Pour François Hollande, «la campagne commence aujourd'hui» et les socialistes n'ont «aucune leçon à recevoir de la droite».

11h50

Harlem Désir met le feu dans la salle en évoquant la taxation des transactions financières, du CO2, des transports en commun polluants.

Selon l'ancien porte-parole de SOS Racisme, la France doit pousser à l'annulation de la dette des pays pauvres, aider à l'accès aux médicaments génériques dans les pays du sud. Le député européen souhaite que la France change de politique en Afrique. «La France et les pays du sud ont besoin de Ségolène Royal».


11h30

Le PS annonce 7.500 personnes...

En matinée

Les militants sont accueillis par la jeune garde. Reportage.




Alexandre Sulzer - 20minutes.fr

Le Pacte présidentiel est remis aux journalistes. Il compte neuf volets, destinés à faire de Ségolène Royal la présidente…
  • de «la confiance retrouvée» (innovation, recherche, économie)
  • du pouvoir d'achat garanti
  • du travail pour tous
  • de la réussite éducative et culturelle
  • de la sécurité sociale
  • de la lutte contre toutes les formes de violence
  • de l'excellence environnementale
  • d'une République nouvelle
  • d'une France forte en Europe et active pour la paix dans le monde
… Bientôt plus de détails sur 20Minutes.fr…


12h00

Alors que les organisateurs annoncent désormais 8.000 militants, François Hollande prend la parole
pour s'en prendre à Sarkozy. «Au travailler plus de Nicolas Sarkozy, il faudra opposer le travailler tous de Ségolène Royal».

… Toute la journée, suivez le grand meeting socialiste sur 20.minutes.fr…

Pour Hollande, le président de l'UMP est «le bon candidat pour un mauvais bilan» alors que le premier secrétaire du parti voit en Ségolène «la candidate du changement. Elle l'incarne, le veut, le porte». Une candidate qui a dû affronter «une droite dure qui veut en finir avec le modèle social français».

Pour François Hollande, «la campagne commence aujourd'hui» et les socialistes n'ont «aucune leçon à recevoir de la droite».





Reuters

VILLEPINTE, Seine-Saint-Denis (Reuters) - François Hollande a appelé dimanche l'ensemble de la gauche à "porter au plus haut" Ségolène Royal dès le premier tour de l'élection présidentielle, le 22 avril prochain.


Au printemps prochain, les Français réclament "un affrontement clair entre la gauche et la droite permettant au pays de décider son avenir" et non une "nouvelle mystification" comme en 1995 ou le "malentendu cruel" de 2002, a déclaré le premier secrétaire du PS devant plusieurs milliers de socialistes réunis à Villepinte.


Ségolène Royal, candidate du Parti socialiste, du PRG et du MRC est "le seul changement possible dans cette élection. Elle est la seule qui porte un projet alternatif à la droite, la seule qui peut être au second tour face à la droite", a-t-il souligné, avant la présentation des grandes lignes du projet présidentiel de la candidate.


Dans un discours aux secrétaires de section du PS d'une quarantaine de minutes, il a opposé la "précarité" incarnée par Nicolas Sarkozy et la "sécurité" prônée par Ségolène Royal, le "travailler plus" du premier contre le "travailler tous" de la deuxième.


"C'est nous qui représentons la paix sociale, l'harmonie, le vivre ensemble", a-t-il insisté. Les socialistes sont prêts pour cette "bataille du coeur et des esprits".


La gauche anti-libérale mérite le respect mais elle doit choisir ce qu'elle veut: "envoyer un message de radicalité sans lendemain" avant de "disparaître pendant cinq ans" ou faire gagner la candidate de gauche, estime François Hollande.


"Que ceux qui ont oublié le 21 avril retrouvent vite leurs esprits car le 22 avril 2007 il sera trop tard", a-t-il mis en garde.


"Si on veut le changement, il faut l'installer dès le premier tour (...) C'est au premier tour qu'il faudra porter au plus haut la candidature de Ségolène Royal", a martelé François Hollande, cinq ans après l'élimination de Lionel Jospin dès le premier tour au profit de Jean-Marie Le Pen.


Le premier secrétaire du PS a relativisé la poussée de François Bayrou dans les sondages - porteur à ses yeux d'une "version édulcorée de la droite et qui y retourne toujours".


Le "troisième homme", "terme impropre quand il y a une femme qui peut être la première", c'est toujours le président du Front national, a-t-il prévenu.



Publié dans Divers

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